Papa

Papa

Je n’étais qu’une enfant

Et tu croyais déjà si fort en moi 

Et tu me disais: un jour, tu suivras mes pas…

Et je n’y croyais pas 

 

Tu me guidais comme la lumière d’un phare dans la nuit

Tu effaçais les erreurs de mon parcours

Tu ne me jugeais jamais

Ton sentiment de fierté devenait plus fort 

 

Je n’étais qu’une enfant

Et tu croyais si fort en moi

Mes yeux brillaient quand je te regardais 

Et tu me répétais: Un jour, tu suivras mes pas…

 

Tu acceptais l’entièreté de l’humain que je devenais 

Avec ta sagesse, tu me supportais sans fin

Aujourd’hui, l’énergie te fait défaut

Mais dans mon cœur, tu brilles toujours autant 

 

Je n’étais qu’une enfant

Et tu croyais si fort en moi

Maintenant, tu me dis: tu suis mes pas, ma fille

J’y crois aussi… 

La parole aux jeunes

Dans ce blogue, vous aurez la chance de lire un texte de Éloise Hubert. Jeune fille dynamique, pétillante au rire contagieux, elle est inspirante. Dans ses propres mots, elle nous explique ce que représente l’anxiété. 

Nous sommes fiers de toi! 

 

L’anxiété

C’est quoi l’anxiété ? Plusieurs d’entre vous vont dire que l’anxiété n’est simplement qu’un mot employé pour définir une cause de stress. Ce n’est pas aussi facile que vous le pensez. Vous vous dites aussi que l’anxiété n’est pas si fréquente au tour de votre entourage. C’est totalement faux. Si nous employons des chiffres, ça se résume à 46 000 personnes atteintes de stress ou des symptômes de l’anxiété, et ça, c’est seulement au Québec. Imaginez dans le monde, comment de personne peuvent en vivre. Nous étions en 2020, 7,637 milliards d’humains sur Terre. Alors, il y en a plus que vous l’imaginez.

 

L’anxiété est une formalité. La personne atteinte doit subir du stress chaque jour. Enfin, plusieurs peuvent le vivre ainsi, mais il y en a plusieurs qui vont être atteintes lors de déplacement en transports commun ou dans leur véhicule ou lorsqu’ils sont en public. Bref, tout le monde peut être différent dans ses crises d’anxiété. Le monde peut le vivre bien ou difficilement.

 

Mais en globalité c’est quoi ? Bien que je vous expose des faits de mon vécu ou plusieurs de mes amis, c’est quoi les symptômes en globalité ?

 

Quand vous êtes atteinte d’anxiété, ceci peut apporter beaucoup de complication dans votre vie. Les personnes peuvent se sentir fébriles, avec un poids qu’ils traînent sur eux-mêmes. Elles peuvent vivre de la colère, de la fatigue, des étourdissements, vertiges ou impression d’évanouissement imminent et j’en passe. Tout ça peut s’aggraver au fur et à mesure que vous transportez ce poids. Il faut en parler à quelqu’un, c’est important. Vos proches pourraient vous aider à vous contrôler. Seulement, il faut trouver une solution au plus vite, car ça peut devenir trop présent dans votre vie. Ça devient imposant à la longue.  

 

Je vous assure que ce n’est pas paisible. Moi j’en vis et ce n’est pas facile. Mais je me suis trouvé des manières de me contrôler au cas où j’aurais une crise d’anxiété. Lors de crise, j’essaie premièrement d’aller seul. Il est beaucoup plus facile de se contrôler quand il n’y a pas personne dans votre entourage. De respirer, je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais il faut essayer de rester calme lors de crise de panique. Sinon ça peut s’aggraver et c’est en ce moment-là que vous allez perdre le contrôle.

 

 

La parole aux jeunes

Dans ce blogue, vous aurez la chance de lire un texte d’un jeune homme de la MRC de Montmagny. Celui-ci préfère garder l’anonymat, ce que nous allons respecter. Cependant, cette personne est un modèle de courage. Il a su se relever, devant des difficultés qui l’ont bousculé, pendant longtemps. Il se relève tout doucement et il nous prouve par son écriture, le talent qu’il possède. 

Sache que nous sommes très fiers de toi! 

 

 L’inévitable naufrage

 

Un nouveau-né qui découvre ses sens. Un jeune garçon qui découvre son entourage. Un jeune homme qui découvre son monde. Un homme qui découvre le monde. Un vieil homme qui est maintenant… heh… perdu.

 

Perdu dans l’espace infini.

Je tente de comprendre tout ce qui m’entoure, tout ce qui existe. Je le vois. Je l’entends. Je le touche. Je le sens. Je le goûte. Toutefois, je ne le comprends pas. Je suis perdu.

 

Perdu dans l’étendue infinie.

            Je me tends vers le nouveau. Un vaste espace que je découvre. Que j’assemble les morceaux d’une vérité qui me semble véritable. J’explore ces lieux et histoires où s’animent des étoiles magnanimes auxquelles mes congénères accordent une importance exorbitante. Je vogue dans ce bouillon de concepts. Je tangue dans ce bouillon d’idéaux. Mais… je m’égare peu à peu des magnifiques astres… physiquement… et conceptuellement. Personne pour me rattraper. Un système pour me pousser. Je suis perdu.

 

Perdu dans l’horizon infini.

            Tant d’informations se condensent en mon être. À chaque jour qui passe, je me sens plus lourd. Je me force à avancer, mais le poids me rend telle une enclume. Je deviens ce que mes congénères espèrent de moi. J’avance vers cet idéal tant escompté. Je me retourne pour contempler mes accomplissements, mais je ne vois que des instruments aratoires défaisant mon histoire en catégorisant ce qui était autrefois palpitant en insignifiant. Je m’effrite. Le bouillon de concepts et d’idéaux se fait plus pressant. Les vagues à lames me cognent. Les vagues à rêves me meurtrissent. Mes manœuvres se font plus petites, plus restreintes. Les accostages sont devenus des touages. Je perds en certitude. Je gagne en inertie. Je stagne. Je coule. Je suis perdu.

 

Perdu dans l’abysse.

            J’ai vécu sur les vagues que le monde a proposées. Les beaux moments, les mauvais moments, je les ai accumulés. L’amitié, la famille, l’amour. La rivalité, l’échec, le regret. Les pointes sèches, j’en ai senti me graver. Maintenant, j’en suis farci. J’en suis pétri. Je n’ai plus d’air. Je m’étouffe. Je m’abîme. Tel le Titanic, je sombre dans le néant.

 

            Je suis… hehhhhh~…

Perdu.

La parole aux jeunes

Dans ce blogue, vous aurez la chance de lire un texte d’une jeune de la MRC de Montmagny. Gabrielle est pour nous un modèle de force et de résilience. L’écriture est un moyen pour elle de s’exprimer et une passion. 

Gabrielle, l’équipe du CJE tient à te dire que nous sommes très fiers de toi et de la jeune femme que tu deviens. 


 

Naufragés

Les feuilles rougeoyantes synonymes de l’été qui se meurt.

Il ne te reste en bouche que le goût amer de la soirée bien arrosée d’hier.

Alors que la machine à café remplit la maison, de ses douces odeurs, tu te surprends à penser à lui.

Son souvenir emporté par le large comme les bateaux qui y naviguent.

Une larme versée aussi menaçante que l’orage incertain qui brûle au fond de ton être.

Ton reflet dans le miroir ne peut s’empêcher de te crier d’arrêter.

Alors tu le fais voler en éclat, maintenant semblable à ton cœur.

Et puis les vents te l’ont emmené comme la mer jette les naufragés aux rivages.

Avec du fil rouge et une aiguille, il a recousu ce qui battait dans ta poitrine.

De son autre main, il a effleuré ta joue semblable à la douce brise du printemps qui pointe le bout de son nez.

Il a réchauffé ton cœur comme les rayons du soleil en été.

Gabrielle Girard Bédard 

 

L’intimidation

En ce moment dans les médias sociaux circule la nouvelle du décès d’un jeune garçon de 12 ans, Drayke. Celui-ci vivait de l’intimidation. Il a décidé que ça devait se terminer plus rapidement pour lui. Sincèrement, mon cœur de mère, de femme, d’intervenante a eu mal de lire cette triste nouvelle.

Ça m’a aussi rappelé mon primaire quand j’ai été moi-même intimidée. On m’a bousculé, on m’a lancé des roches, on s’est moqué de moi, on m’a frappé, on a joué avec mes sentiments. On me faisait croire que j’étais importante pour que le lendemain, on se retourne contre moi. Je me souviens qu’à l’âge de 11 ans, j’aurais préféré ne plus être de ce monde aussi. Mes parents m’ont vu avoir peur et pleuré. Que pouvaient-ils faire de plus? Ils étaient dépourvus. Le stress que ça peut t’amener quand tu ne sais jamais comment ta journée se passera, c’est horrible.

Je vais toujours me rappeler mon voyage de fin d’année scolaire à ma sixième année. J’attendais ce moment avec impatience. Ce jour-là, nous partions en autobus vers le parc de la Gaspésie et le soir, nous dormions tous dans le gymnase de l’école. J’avais tellement hâte d’y participer. Malheureusement, mes intimidatrices avaient décidé que ça devait se passer autrement. Tout le long de la journée, elles avaient réussi à faire en sorte que tous les étudiants de l’autobus se foutaient de ma gueule. Ils me chantaient tous, à tue-tête la chanson zombie du groupe de musique « The Cranberries ». À quel point, j’ai pu détester cette chanson. Ce soir-là, je n’ai pas dormi dans le gymnase de l’école avec les autres. Je suis retournée chez moi avec mon sac à dos, en pleurant.

Je me souviens de mon premier travail étudiant. J’étais fière, la journée où je recevais ma paie. J’avais travaillé fort et j’avais mérité cet argent. Le soir même, il y avait un spectacle de musique. Bien évidemment, j’y suis allé avec des amis. L’une de mes intimidatrices était sur place et je ne savais pas si je devais me sentir bien ou mal de sa présence. Elle était venue me parler et elle était si gentille. Celle-ci m’a demandé si elle pouvait essayer la nouvelle camisole à l’effigie du band que je venais de m’acheter. Elle prétendait qu’elle voulait voir si ça lui allait bien pour s’en procurer une par la suite. Ce ne fut pas qu’un simple essai, je me suis fait voler le vêtement que je m’étais payé avec mon argent. Ça avait l’air bien drôle de prendre quelque chose qui ne t’appartenait pas.

À partir de ce moment, je me suis jurée que plus personne n’allait rire de moi. Je suis devenue par moment, l’intimidatrice de service. J’étais révoltée et ce n’était clairement pas une solution gagnante. La moitié du temps, je pouvais défendre les « secondaires 1 » quand je voyais qu’ils vivaient la même chose ou encore les personnes qui avaient des limitations. Cependant, d’un autre côté, je pouvais m’organiser pour te faire suer si je décidais que tu ne faisais pas mon affaire.  J’étais capable d’être méchante. C’est comme si je m’étais dit qu’il n’y aurait plus jamais personne qui me ferait du mal. J’avais donc choisi de faire du mal à mon tour. Quand je repense à mon secondaire, j’ai souvent honte de la peine que j’ai pu commettre à ces gens. Pourquoi avoir changé de voix et devenir exactement comme les personnes que je détestais qui me faisaient souffrir. Probablement que la peur prenait toute la place et que j’ai bien voulu me forger une carapace.

Ah ouais et imagine toi dont que j’ai chanté en spectacle la chanson « zombie », devant elles. Le bien immense que ça m’a donné, tu n’en as juste aucune idée. 😉

Quelques années plus tard, en 2012, une jeune adolescente d’où je viens en Gaspésie s’est enlevé la vie à l’âge de 15 ans. C’était une magnifique jeune fille qui avait un avenir, devant elle. Cette histoire à fait le tour du Québec et a aussi fait l’effet d’une bombe dans ma petite ville. La population de Sainte-Anne-des-Monts a énormément souffert de cette tragédie et des parents ont perdu leur enfant.

 

Aujourd’hui, je me questionne sur ce qu’on pourrait bien faire pour cesser l’intimidation. Parce qu’on ne la retrouve pas juste dans une école secondaire. Il en existe dans nos vies d’adultes, dans les milieux de travail et bien plus encore. Que pourrait-on changer pour que des situations comme la mort de Drayke ne se reproduisent jamais.

J’ai vécu les deux visages de l’intimidation, mais aujourd’hui je tente de faire une différence, dans mon travail, mais aussi dans la vie de mes enfants. Je leur parle ouvertement de ce par quoi je suis passé. J’essaie de leur enseigner le respect ainsi que la tolérance face aux autres.

En conclusion, tu ne peux être ami avec tout le monde, mais personne ne mérite de souffrir et d’être blessé parce qu’il ne correspond pas à tes critères. Si tu vis de l’intimidation, parles-en. Tu peux avoir de l’aide que ce soit à ton école ou encore à la maison des jeunes que tu fréquentes. La révolte ne sert à rien, crois-moi et ta vie est tellement précieuse. Il y aura TOUJOURS des gens autour de toi qui t’aimeront pour ce que tu es. Il y a TOUJOURS une solution.

Tu peux parler à :

  • Un intervenant de la MDJ de Montmagny, sur Facebook « Maison des jeunes de Montmagny », tu peux passer les voir directement sur place ou encore téléphoner au 418-248-7123.
  • Contacter Tel-Jeunes, rends-toi sur le site internet : https://www.teljeunes.com/experiencetj/comment-ca-marche

      Tu as la possibilité de discuter avec un intervenant soit par téléphone ou par texto.

  • Si tu vis du harcèlement au travail, l’organisme L’ATA est là pour toi. Tu peux les rejoindre au 418-598-9844.
  • L’équipe du Carrefour jeunesse-emploi de la MRC Montmagny est aussi là pour toi. Viens nous voir ou téléphone-nous au 418-248-3522.

 

AU-DELÀ DES APPARENCES

En ce début d’année 2022 et en ce retour des règlements de confinement, je n’avais surtout pas le goût d’en faire un blogue parce que je crois que le tour de la question a été assez fait dans les médias. J’avais envie qu’on se jase, toi et moi des vraies affaires cette année. Tu ne trouves pas que bien souvent les réseaux sociaux sont pleins de photos et de statuts complètement faussés? Que nous sommes propulsés dans l’ère de « la pelouse est toujours plus verte chez le voisin »? C’est à grands coups de poings que la comparaison prend toute la place dans nos vies. Si tu veux mon avis, c’est tellement angoissant.

Quand j’étais plus jeune, j’étais très mince. Je pesais à peine 100 livres (45 kg) mouillées et du haut de mes 5 pieds 7 pouces (1.52 m), laisse-moi te dire que j’étais plus que slim. C’est simple, je n’avais aucune forme! Je t’entends déjà dire que j’avais de la chance d’être aussi petite. Le penses-tu vraiment que c’était une chance? Chaque fois que venait le temps de m’acheter des vêtements, mon calvaire commençait. Tout était toujours soit trop court ou trop grand et je ressortais en pleurant. Il n’y avait rien qui m’avantageait et je me sentais constamment inconfortable. En plus, tu n’as pas idée du nombre de fois où je me suis fait demander si j’étais malade, entre autres, quand j’étais dans un mood pour une belle soirée et que je me faisais demander : « Coudonc es-tu anorexique toi? »

À ma première grossesse, on me demandait si mon bébé était en santé. On me disait que ce n’était pas normal d’être aussi petite en étant enceinte. Pas normal selon la charte de ton arrière-arrière-grand-mère qui avait enfanté toute sa vie, j’imagine. C’est à ma deuxième grossesse que finalement on me disait : « Wow, tu es donc ben grosse! »

Aujourd’hui, j’ai 35 ans et je crois avoir un poids santé. Dans ma tête, je me trouve encore trop si ou trop ça. Parce que je pense qu’on n’est jamais satisfait! Quelque chose se passe et automatiquement on se compare. Trop cernée, trop petite, trop grosse, forme du nez, bouche et jambes. Ce qu’il faut retenir de tout ça, c’est que c’est très négatif pour l’estime de soi. C’est à ce moment que tu prends 40 photos de toi et que tu ajoutes des filtres pour avoir l’air plus pimpant parce que tout le monde le fait non?

J’ai envie de faire quelque chose avec toi… Si l’on apprenait à s’aimer comme on est? Parce qu’au final, chaque matin, on a encore la même face et le même corps que la veille! Les personnes les plus significatives dans notre vie nous aiment pour ce que l’on est vraiment, soit ce que notre personnalité dégage (penses-y 2 secondes)

Tu es beau et belle, au naturel! Sache que le féminin est employé, mais que ça s’applique aussi à toi, le gars qui est en train de lire ce texte.

Ton CJE est fier de toi et t’invite à prendre une photo au naturel, sans maquillage, sans filtre, sans rien pantoute (mais avec des vêtements 😉)! Publie ta photo sous le post de ce blogue sur notre page Facebook. Fais preuve de courage et cours la chance de gagner un chèque-cadeau d’un marchand de la MRC de Montmagny de ton choix d’une valeur de 50 $.

Pour être éligible au concours, tu dois avoir entre 15 et 35 ans. Tu dois aussi habiter dans la MRC de Montmagny.

La rentrée scolaire

Excitante pour certains, décourageante pour d’autres, la rentrée scolaire est là.

Après tout, quel moment extraordinaire pour retrouver ses amis et raconter dans les moindres détails les péripéties survenues cet été!

Peu importe l’âge, la rentrée scolaire est synonyme de retour à la routine. Les lunchs, l’autobus, les travaux, les activités parascolaires et les moments inoubliables entre profs-étudiants.

Cela dit, le parcours scolaire permet de développer diverses compétences comme la persévérance, l’autonomie, le travail d’équipe et la saine gestion du stress. Ces caractéristiques sont pertinentes autant pour la vie professionnelle que la vie personnelle. L’école sert de mise en situation de résolution de problème. C’est en quelque sorte un lieu de transition vers la vie adulte.

C’est-à-dire que différents défis sont mis sur le chemin des étudiants (travaux à remettre, relations interpersonnelles à gérer, remises en question, etc.) dans un contexte d’encadrement. En effet, le processus de résolution de problème et de développement de soi est encadré par des ressources humaines (professeurs, directions, éducateurs, conseillers d’orientation, etc.) qui comprennent bien l’état du développement psychologique et social dans lequel se trouvent les étudiants. Il est ainsi plus facile pour ces ressources de répondre adéquatement aux différents besoins des étudiants.

Pourtant, c’est souvent après les études que l’on réalise l’importance du parcours scolaire dans notre développement.

N’hésite pas à consulter les ressources mises à ta disposition lorsque tu en ressens le besoin, telles que celles qui sont offertes par ton CJE (aide en persévérance scolaire, service d’orientation, service d’employabilité, etc.).

Ton CJE te souhaite une bonne rentrée scolaire, une année regorgeante d’occasions favorables à la découverte et beaucoup de plaisir en bonne compagnie! 😊

Les préjugés envers la jeunesse

Ah les jeunes… Les jeunes de nos jours… C’était mieux dans mon temps… Si vous n’avez jamais entendu de telles affirmations, la suite pourrait vous surprendre. Ces énoncés témoignent de préjugés auxquels les jeunes sont sujets. Quels sont-ils?

Party fréquent, constante remise en question de l’autorité, abus de drogues et d’alcool, retranchés dans leur univers, se couchent et se lèvent tard, désordonnés, irrespectueux, écoutent de la musique à tue-tête, passent la majorité de leur temps sur internet, sans considération pour le futur et j’en passe…

Ces caractéristiques stéréotypées marquent l’imaginaire collectif et peuvent coller à la peau des jeunes malgré eux. Ces généralisations sont la plupart du temps émises par des personnes qui ont oublié à quoi ressemblait leur propre jeunesse. Les jeunes souhaitent changer le monde pour le reconstruire en fonction d’idées nouvelles, pouvant par le fait même déranger les mentalités établies. Ces souffles nouveaux contribuent à l’évolution des sociétés et ce sont les jeunes de toutes générations y prennent part.

Ces perceptions erronées peuvent avoir des répercussions sur le marché du travail, particulièrement lorsque vient le temps de trouver un premier emploi. Trop jeunes, manque d’expérience ou diplomation inadéquate sont des défis souvent rencontrés par des jeunes quittant les bancs d’école. Les stéréotypes peuvent influencer consciemment ou non la décision de l’employeur pouvant y voir une incapacité causée par l’inexpérience. Cela dit, il faut bien commencer quelque part!

Sur le plan individuel, la jeunesse et particulièrement l’adolescence, est une période de construction de l’identité. Le détachement du nid familial, la découverte de centres d’intérêt et le développement personnel s’effectuent par une foulée d’expériences qui laissent parfois les jeunes dans un flou inconfortable, mais nécessaire.

La jeunesse comporte des épreuves communes à toutes générations. Tous ont avantage à guider les jeunes dans leur quête de sens qui seront eux aussi les artisans d’un futur lumineux.

Vivre en harmonie

Ah la musique… Elle est plaisante à écouter pour se motiver, se changer les idées et se relaxer. Souvenez-vous de souvenirs mémorables que vous associez à la musique. Un party inoubliable, une peine d’amour douloureuse ou une séance d’étude intense la veille d’un examen. Sachez que la musique est tout aussi extraordinaire à jouer pour les mêmes raisons. Après tout, qui ne chante pas sous la douche de temps à autre!

Jouer de la musique peut paraître complexe, mais c’est à la portée de tout le monde qui se donne le temps d’apprendre. Après les premières fausses notes, un sentiment de satisfaction profond vous guidera dans l’apprentissage de votre instrument. Plein de ressources sont disponibles gratuitement sur internet pour expliquer les bases et aider à progresser.

Apprendre à jouer de la musique sollicite la capacité de concentration, puisque l’on doit décortiquer les mouvements à enchaîner ou mémoriser les paroles. Comme jouer de la musique nécessite plusieurs heures de pratique, le développement de l’autodiscipline permet de s’améliorer en pratiquant régulièrement. Qui dit autodiscipline, persévérance et concentration dit compétences utiles pour la réussite scolaire et professionnelle. Deux pierres d’un coup!

Aussi, jouer de la musique permet de canaliser son stress et d’exprimer ses émotions. Au même titre que le sport fait du bien après une journée chargée, chanter des paroles qui correspondent à notre état d’esprit ou taper sur des peaux de tambours énergétiquement peuvent faire le plus grand bien. La pratique de certains instruments mène au développement de la coordination, un apprentissage qui peut être utile, entre autres, pour la pratique d’un sport.

Finalement, la musique a un grand pouvoir rassembleur. Des gens de partout à travers le monde se rassemblent pour assister à des spectacles. Les échanges culturels que permet la musique marquent des générations entières. Que ce soit pour faire de nouvelles rencontres ou pour partager sa passion avec des amis autour d’un feu de camp, les possibilités sont infinies. Si tu as envie d’apprendre à jouer de la musique, je t’encourage à le faire! Vas-y à ton rythme!

L’abus

Le dictionnaire Larousse définit l’abus comme suit : Mauvais emploi, usage excessif ou injuste de quelque chose. Il existe différents types d’abus : d’autorité, de confiance, de pouvoir, de droit, de fonction, social, financier, émotif, physique et sexuel.

Le mien?

À l’âge de 4 ans, j’ai été victime d’abus sexuel. Oui, je sais c’est un sujet difficile à lire, à entendre, c’est un sujet tabou. Toi qui lis ces lignes, tu trouveras peut-être que je suis dégagée de ma situation, mais je te dirais que non. Dis-toi plutôt qu’il y a eu énormément de travail fait sur moi pour arriver à en parler ouvertement. J’ai été plusieurs années à chercher qui j’étais. C’est dans la vingtaine que j’ai réalisé que je devais aller chercher de l’aide (avoir su, j’y aurais été avant…). Il n’y a tellement pas de honte à se faire aider.  Si j’écris ce texte, c’est que je crois fortement que cela peut aider des personnes qui ont vécu la même chose que moi.

Être victime d’abus sexuel, c’est s’être fait arracher son enfance, avant même d’avoir eu la chance de la vivre pleinement. C’est grandir dans la crainte et la peur. C’est se replier sur soi et se forger une carapace tellement énorme qu’on a l’impression de ne jamais avoir vécu cela. C’est faire des cauchemars chaque nuit. C’est se questionner constamment parce que ça détruit l’estime de soi. À l’âge adulte, c’est avoir de la difficulté à aimer pleinement et simplement. C’est devenir maman et être inconsciemment très protectrice. Je te rassure tout ça s’améliorer et se travaille. 

Pour moi, j’ai trouvé important de faire le processus de dénonciation. J’ai dénoncé et je n’ai pas gagné. J’ai toujours trouvé que le terme gagner ne faisait pas de sens dans cette situation. Au final, je ne gagnais rien de plus c’est-à-dire que je ne remportais pas de voyage ou remporter 50 000 $ à la loterie, mais j’allais me tenir debout devant mon agresseur et raconter mon histoire devant lui. Je donnais la permission à la petite fille de 4 ans enfouie en moi de se tenir debout devant la personne qui lui a arraché son enfance. Pour moi, c’était ça ma victoire. Une personne très importante pour moi m’a déjà dit : « À la fin du procès, quand tu franchiras la porte, tu déposeras les 40 livres de poids que tu traines sur tes épaules, depuis toujours, ce sera ça ta victoire. Sincèrement, merci Francis, car tu avais vraiment raison. Oui je peux dire que j’ai gagné!

Pour toi qui as vécu possiblement un abus et qui lis ce texte en ce moment, sache qu’il y a de la lumière au bout du tunnel. Il est possible de réapprendre à t’aimer pleinement et si fort. Tu vas pouvoir reprendre le goût de vivre ta vie à 100 milles à l’heure. Tout ça se peut même si tu crois que c’est très loin pour toi. Tu dois croire en toi, même si en ce moment c’est difficile. Va chercher l’aide dont tu as besoin. Si j’ose en parler, c’est pour que tu comprennes que tu peux t’en sortir, toi aussi. Ne reste pas seul avec ce que tu as vécu, car n’oublie pas que cela ne nous définira jamais en tant que personne.

Tu peux contacter l’organisme le CALACS pour les abus sexuels et la violence. Des intervenants en or sont formés pour bien aider les victimes. Le numéro est 418-774-6856. Tu peux aussi contacter Info Social au 811, ils prendront le temps de t’écouter et pourront te référer au bon endroit. Tu peux aussi parler à un intervenant en qui tu as confiance que ce soit à l’école ou dans un organisme ou à ton CJE.

Pour mon entourage, j’aimerais prendre le temps de remercier les gens qui m’ont soutenue, pendant toutes ces années. Pour vrai, maman et papa, merci d’avoir été présents et de l’être encore aujourd’hui. Je sais que pour des parents, c’est quelque chose de vraiment difficile à vivre. Francis, merci pour ton écoute, ton support et de croire autant en moi. Je l’apprécie grandement! Un énorme merci à ma patronne Caroline qui avec son ouverture d’esprit et sa compréhension me permet d’écrire des textes qui ne sont pas toujours faciles à lire. Tu es une patronne su’a coche.

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