Le décrochage scolaire

Le décrochage scolaire

Au Québec, la fréquentation scolaire est obligatoire pour les 6 à 16 ans. Tous les élèves n’ont pas les mêmes capacités d’apprentissage en milieu scolaire. Maintenir les jeunes motivés jusqu’à l’obtention d’un diplôme d’études secondaires (DES) est un défi d’envergure. Plus de 10 ans d’études paraissent longs pour certains. Pourtant, l’éducation est une bonne voie vers la réussite et l’accomplissement de soi. De plus, l’éducation est en grande partie financée par les services publics québécois, facteur à considérer pour rester sur les bancs d’école jusqu’à l’obtention d’un DES.

Le décrochage scolaire touche une proportion substantielle de la population québécoise. « Le décrochage des élèves est préoccupant. À partir de 17 ans, il s’accroît de façon régulière, si bien qu’à 19 ans, environ 1 jeune Québécois sur 5 est en situation de décrochage scolaire, c’est-à-dire qu’il n’est pas aux études et sans diplôme. » (Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, 2014, En ligne) Ainsi, malgré la panoplie de services offerts par le système scolaire, 20% des Québécois éprouvent des difficultés à obtenir un diplôme. On sait pourtant qu’en général, une scolarité élevée contribue à améliorer la qualité de vie. De bons salaires, de bonnes conditions de travail et une sécurité d’emploi accompagnent souvent les diplômés sur le marché du travail.

Avec la croissance constante de l’automatisation dans les usines, les corps de métiers occupent une place privilégiée dans notre région. En effet, la programmation et la réparation des machines nécessitent l’obtention d’un diplôme.

Chaque élève vit le parcours scolaire à sa façon. L’école permet de faire des rencontres et de faire des découvertes sur soi. Ce passage qui peut sembler long, est toutefois formateur et prépare les jeunes à la vie adulte. De plus, comme le mentionne Nelson Mandela, « l’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. »

Vivre en région, un choix de vie.

Un peu d’histoire

Depuis longtemps, on observe des populations quitter la campagne pour s’établir en ville. En effet, l’exode rural était courant au début du XXe siècle lors de l’industrialisation. En ville les emplois étaient nombreux, cette urbanisation a donc permis la construction et le développement de nos sociétés modernes. Alors que la vie est généralement plus paisible à la campagne, il est vrai que la ville offre une proximité inégalée quant à la quantité de produits et de services. Cela dit, il est intéressant de se questionner à savoir pourquoi les gens migrent vers les villes au XXIe siècle alors que l’industrialisation est chose du passé.

Quelques chiffres…

Comme l’exprime la journaliste Marie-France Chatin, l’urbanisation est grandement privilégiée dans nos sociétés occidentales. Cela se traduit par le fait que 82% de la population nord-américaine vit en ville (Radio France internationale, 2019, En ligne). De surcroît, « Au XIXe siècle, 10% seulement de la population mondiale vivaient en ville. En 2018, 55%. […] Longtemps associée à la modernité, au développement et à l’amélioration des conditions de vie, l’urbanisation est aujourd’hui entourée de beaucoup d’incertitudes » (Radio France internationale, 2019, En ligne). Ces chiffres illustrent bien que le mouvement de masse vers les villes augmente significativement depuis plus de deux siècles. De ce fait, les gens sont prêts à débourser davantage pour un loyer ainsi qu’à sacrifier de l’espace pour être à proximité des grands centres.

Une nouvelle réalité

Dans une région comme la MRC de Montmagny, il faut effectivement parcourir plusieurs kilomètres pour aller dans les grands centres. Cependant, l’essentiel des produits et des services est présent dans la région. Dans le contexte du XIXe siècle, la culture, telle que les arts, se consommait majoritairement en ville. Mais aujourd’hui, elle est de plus en plus disponible en ligne. Les emplois qui étaient presque exclusifs en ville abondent maintenant en région. Le choix du lieu de résidence devrait être déterminé par les paramètres les plus importants de notre vie. La qualité de vie, le sentiment d’appartenance et la famille sont des facteurs à prendre en considération lorsque vient le temps de s’établir.

Pensez-y!

La vie est courte et les choix que nous faisons déterminent en grande partie notre niveau de bonheur et la nature des expériences que nous vivrons. C’est pourquoi il est important de choisir judicieusement son lieu d’établissement. Pour ce faire, il faut se questionner sur les motifs qui nous poussent à choisir un endroit en particulier.

Un Magnymontois en finale de la Coupe Stanley!

L’attaquant magnymontois des Blues de Saint-Louis atteint la finale de la Coupe Stanley. Samuel Blais, âgé de seulement 22 ans, vivra un rêve certainement partagé par de nombreux Québécois. Il affrontera les Bruins de Boston dans un quatre de sept sans lendemain. Le jeune joueur a fait ses débuts dans la Ligue nationale de hockey en 2014. Celui-ci joue avec l’équipe de Saint-Louis depuis.

Le numéro 9 des Blues joue aussi dans la Ligue américaine de hockey. Il performe avec le Rampage de San Antonio où il occupe, comme dans la LNH, le rôle d’ailier droit. Blais a également arboré les couleurs des Tigres de Victoriaville trois années consécutives dans la Ligue de hockey junior majeure du Québec.

Son parcours de hockeyeur est loin d’être de tout repos. En effet, comme il l’a expliqué en entrevue : « À 16 ans, dans ma tête, c’était fini, je m’étais dit que je continuerais un peu dans le midget espoir et que je passerais à autre chose ». C’est en s’accrochant à des opportunités diverses ainsi qu’en travaillant fort sur la patinoire que le jeune magnymontois a réussi à se faire une place au sein de la Ligue nationale de hockey.

Samuel Blais est une fierté pour la MRC de Montmagny. Il incarne la détermination, le courage et l’espoir des jeunes partout dans la région. Le Carrefour jeunesse-emploi encourage tous les jeunes à faire comme Samuel en réalisant leurs rêves malgré les freins et les obstacles que la vie parsème sur leur chemin!

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